Une petite faim

J'étais dans une grande salle, équipé de tables et de chaises. Sur la gauche il y avait les cuisines. Les cuistos n'étaient pas là mais les desserts du midi n'avait pas été enlevé sur les présentoirs. J'attrapa trois parts de gâteaux et parti m'asseoir à une table vide.

Ne sachant pas où se trouvaient Aiko et Sakuya à présent et entendant son ventre gargouiller, Hikari jugea bon de se rendre à la cantine. Elle pourrait s'y remplir la panse et, avec un peu de chance, elle y croiserait ses amies.

Une fois arrivée dans la cafétéria, Hikari prit un morceau de tarte aux poires qui restait sur le présentoir et chercha ses amies du regard. La plupart des tables se trouvaient complètes et aucune trace d'Aiko ou de Sakuya... puis, la petite blonde aperçut Waba, assis à une table, seul. Il savait peut-être où se trouvaient ses amies. Elle s'approcha donc du brun ténébreux.

"Je peux m'assoir à ta table ?" demanda Hikari avec son grand sourire habituel.

J'étais assis tranquillement à ma table quand Hikari arriva.

"Je peux m’asseoir (tu as oublié le "e" xD) à ta table ?"

En relevant les yeux de la table, je la vis, souriante. Puis, un flash. Il dura 1 seconde, mais j'avais distinctement aperçu un jeune, sûrement au collège, seul au fond d'une salle de cours. Hikari me regarda un peu bizarrement, je devais avoir la tête du mec confus. En regagnant mon expression habituelle je lui dis:

-"Oui assis toi, de toute façon je n'ai pas réservé la table pour moi"

[HS : "s'assoir" s'écrit sans "e" dans la nouvelle orthographe, les deux écritures sont donc possibles. ^^]

Hikari s'assit à côté de Waba et entama son morceau de tarte aux poires, sa pâtisserie favorite. Le jeune homme lui avait semblé troublé, ailleurs pendant un instant... la petite bonde se demandait bien pourquoi.

"Au fait, tu ne saurais pas où sont passées Sakuya et Aiko ? Vous étiez tous dans le hall quand je suis partie avec Hideo et quand je suis repassée par là, il n'y avait plus personne."

[Ok ok j'ai rien dit alors ^^]

Elle s'était assise à la table. Mais je ne pensais qu'a ce flash. On aurait dit un souvenir, comme si j'avais vraiment vécu cette scène. Mais qui était cette personne seul assise à son bureau? Ce n'était pas moi, car dans cette scène j'était en face de lui. Ou suis je juste en train de devenir fou et j'ai des visions débiles? Hikari me parla ce qui me sorti de mes pensées.

"Au fait, tu ne saurais pas où sont passées Sakuya et Aiko ? Vous étiez tous dans le hall quand je suis partie avec Hideo et quand je suis repassée par là, il n'y avait plus personne."

-"Je ne sais pas, je suis parti pendant que tout le monde se présentait. Ils ont dû partir dans le dortoirs."

"Hum... j'irai voir après avoir mangé alors."

Wabla semblait véritablement préoccupé... physiquement, il était présent mais... en même temps, c'était comme s'il n'était pas là. Hikari ressentait un certain malaise sans en comprendre la cause.

"Tu te sens mal ? Tu a l'air bizarre..."

"Tu te sens mal ? Tu a l'air bizarre..."

Elle avait remarquée que quelque chose me tourmentait. En même temps, ça devait pas être difficile à voir.

"Juste que depuis que je suis arrivé, j'ai quelques mauvais souvenirs, rien de grave."

"Oh... je vois..."

Hikari avait le sentiment d'avoir posé une mauvaise question. Waba n'avait visiblement pas l'envie de dévoiler ses secrets profonds et elle ne pouvait pas le blâmer, elle était pareil... Esquiver le sujet, Hikari le faisait souvent.
Embêtée, la petite blonde entama une autre conversation.

"Et... ça a été pour t'installer dans ta nouvelle chambre ? Je suppose que tu as dû être content de trouver un lit, tu devais être crevé hier pour t'endormir su ta valise."

Son changement de conversation c'était fais tellement vite que j'ai faillit en rire.

-"Oui, j'ai été très content de trouver un lit, c'est vrai que c'est plus confortable qu'une valise. Et ne te sens pas gênée par ta question, elle ne m'a pas dérangé"

"Ah ça va alors. Je ne sais jamais vraiment si je dépasse les limites et je sais qu'on a tous besoin de garder notre intimité à l'abri."

Waba avait, semblait-t-il , remarqué qu'Hikari se sentait mal à l'aise par rapport à sa question et qu'elle avait tenté de discrètement (ou pas) détourné le sujet. Au moins, comme cela, elle n'aurait plus trop à s'inquiéter pour cela... le petite blonde était du genre à se culpabiliser pour des broutilles.

Après avoir avalé une bouchée de sa pâtisserie, Hikari lui posa une autre question. Elle désirait savoir ce qu'il pensait de cette école... comme il était nouveau lui aussi...

"Au fait, je me demandais... Tu penses quoi de cette école ? Tu y trouves les gens sympas ? Je suppose que tu as choisi cette école pour sa réputation... c'est à la hauteur de ce à quoi tu t'attendais ? Je te demande ça parce que je suis nouvelle aussi et j'ai besoin de clarifier un peu ce que je ressens vis-à-vis de ce lycée... je suis un peu dans le flou..."

Je pense que cette école est à la hauteur de ce que j'attendais. Un endroit calme, loin de mon ancienne vie. Les gens y sont sympatiques, bien que tous différent, même si je n'ai pas rencontré grand monde. En gros, elle me satisfait amplement.

Enfin, mon ancienne vie, si je peux l'appeler comme ça pensais je.

Un endroit calme, loin de son ancienne vie ? Cette dernière avait été mouvementée ? Cela intriguait beaucoup Hikari.

"Pourquoi ? Ton ancienne vie était mouvementée ?"

En tout cas, elle pensait la même chose à propos des élèves de cette école, tous ceux qu'elle avait eu la chance de rencontrer étaient sympathiques, originaux et intéressants... Enfin, il y avait ce Silver Ace aussi... mais elle n'était même pas sûre qu'il soit résident de cette école...

"Oui, je trouve aussi que les gens d'ici sont cool, ils sortent de l'ordinaire..."

Hikari sourit à Waba avant de manger une bouchée de son morceau de tarte. Elle aurait vite fait de la terminer.

Mon ancienne vie était...

A ces mots, je pensais au passé, au plus loin où je pouvais aller. J'étais allongé dans un lit d’hôpital. Je me souviens de la pièce, blanche et beaucoup trop calme.
Après quelque secondes d'arrêt, je repris ma phrase.

Mon ancienne vie, je n'arrive pas à la définir moi même.

Puis, d'autres souvenirs remontaient, les infirmières, les médecins et les gens qui m'étais inconnu, qui venait me voir jour après jour.